Le bruit des vagues
Le bruit des vagues, 2015 :
installation à l’exposition « Zones vagues » au Chateau de Cagnes-sur-Mer, 2015
installation à l’exposition « Entre deux eaux » au Château-musée de Tournon-sur-Rhône, 2017
« Structures vertébrales, structures mentales, cartes de nos errances ou de nos folies… »
Cette exposition se veut une forme d’hommage à deux grands scientifiques humanistes qui, grâce à leur ouverture d’esprit et leur habileté à s’affranchir des limites disciplinaires, ont effectué des travaux visionnaires et, chacun à leur manière, bouleversé la science de leur temps : Son Altesse Sérénissime Albert Ier de Monaco et Richard Buckminster Fuller.
Alors qu’il concevait cette exposition destinée à un Château « Grimaldi », Nicolas Rubinstein a approfondi les affinités naturelles qui le portaient vers les travaux scientifiques d’Albert Ier de Monaco. Sensible à la stature d’océanographe du Prince, l’artiste se fait l’écho de son engagement pour la protection de la faune marine en créant un océan de sacs plastiques qui envahit la salle de réception du Château. Dans un angle, le piano crapaud Érard flotte sur un radeau. La culture à la dérive, impuissante devant l’épuisement des océans ? Ou bien doit-on y voir l’art émergeant au-dessus de la catastrophe écologique comme une planche de salut possible ? L’un n’excluant peut-être pas l’autre, à une époque où une prise de conscience tardive est encore possible…
Né le 21 avril 1964 à Paris, Nicolas Rubinstein vit et travaille à Marseille. Entre autres lieux, il a bénéficié d’expositions personnelles au Lieu Unique à Nantes, au CAIRN à Digne-les-Bains et à la Villa Tamaris, centre d’art de La Seyne-sur-Mer. En 2014, les visiteurs du Château-musée Grimaldi ont eu le bonheur de découvrir une de ses installations parmi les œuvres sélectionnées par Simone Dibo-Cohen pour la biennale de l’Union méditerranéenne pour l’Art moderne. Son Projet Télémachus a su également séduire le jury de la biennale et l’artiste a remporté le prix de Cagnes qui lui ouvre aujourd’hui les portes du château pour une exposition personnelle.
Crédits:
Machine à photographier les cerveaux – 2015, acier, câbles acier et cerveau en résine polyester, acier et garcette noire, 278 x 180 x 94 cm
Envol de vertèbres – 2015,13 vertèbres en résine polyester, gazon synthétique, dimensions variables
33 Tempo Fugit (détail), Digne 2015, ©Fanny Lami(9615)